Nanakorobi Yaoki | Le dicton japonais à connaitre

Nanakorobi Yaoki | Le dicton japonais à connaitre

Certaines périodes de la vie nous donnent l’impression d’être dans un film un peu trop dramatique, avec un scénario qui s’acharne : fatigue, stress, imprévus, mauvaises nouvelles, relations toxiques, remises en question à répétition… Et parfois, on finit par croire que les autres ont tout compris pendant qu’on essaie juste de rester debout.

Mais au Japon, une sagesse millénaire nous rappelle que tomber n’est pas un échec. C’est même une partie essentielle du chemin.

Nana korobi ya oki — « Tomber sept fois, se relever huit. »

Une phrase toute simple, mais qui pourrait bien changer la façon dont on traverse les tempêtes.

Cette maxime japonaise nous dit que la résilience n’est pas héroïque, elle est humaine. Elle n’est pas spectaculaire, elle est quotidienne. Et si on apprenait à la cultiver, à notre rythme, sans pression, sans performance, mais avec douceur ? Peut-être même… avec un hobby ?

1. L’art de trébucher avec élégance

Dans une société qui valorise la réussite rapide et visible, on a parfois honte de tomber. De ne pas être “au top”, de ne pas avoir la forme, l’équilibre, ou le plan de carrière parfaitement millimétré.

Mais Nanakorobi Yaoki nous dit : tu tomberas. C’est normal. Et c’est même bon signe — ça veut dire que tu avances.

Se relever, ce n’est pas “faire semblant que tout va bien”. C’est trouver, dans chaque chute, une petite étincelle qui nous pousse à recommencer. À se dire : “Bon, ça pique, mais je suis encore là. Et si j’essayais autrement ?

Et parfois, pour retrouver cette étincelle, prendre du recul, il suffit d’un petit déclic : un moment hors du temps, une activité qui demande patience et concentration, une boîte reçue un dimanche pluvieux, contenant… un bonsaï à faire pousser. Ou une balle Temari à broder. Une initiation à la poterie, ou une recette qui nous a fait réellement plaisir de cuisiner. Quelque chose de beau à créer de ses mains.

Offrir ce genre de cadeau — ou se l’offrir à soi — ce n’est pas anodin. C’est un geste qui dit : “Je crois en toi. Tu vas y arriver, à ton rythme.” C’est une façon discrète mais puissante d’allumer une lumière quand la route devient floue.

Et si vous sentez qu’un proche traverse un moment difficile, vous pouvez aussi simplement… lui partager cet article. (C’est gratuit, promis.) Qui sait ? Il pourrait bien y trouver une phrase, une idée ou une inspiration pour se relever, encore une fois.

2. La résilience se cultive comme un bonsaï

La résilience n’est pas un super-pouvoir réservé à une élite. C’est un muscle qu’on renforce à chaque reprise. Et comme tous les muscles, il a besoin d’entraînement, de patience… et parfois d’un nouveau hobby. Et pourquoi pas l'art des Bonsaï?

Faire pousser un bonsaï, c’est accepter que les choses prennent du temps. Que rien ne se passe exactement comme prévu. Que certaines graines mettront deux semaines à germer, d’autres trois mois. Et qu’aucune ne poussera si on regarde toutes les 10 minutes en soupirant.

C’est aussi apprendre à être attentif, à s’ancrer dans le présent. À remarquer une première feuille, à ajuster l’arrosage, à tailler avec soin. Pas pour forcer les choses, mais pour les accompagner.

Et dans ce processus, on finit par se surprendre : on devient plus calme, plus patient, plus doux avec soi-même. Parce que si un arbre a le droit de prendre son temps, pourquoi pas nous ?

C’est pour ça que chez Ikigai Box, on ne vend pas juste des produits. On propose des expériences. Des invitations à ralentir, à se reconnecter, à persévérer. Parce que parfois, le plus grand cadeau qu’on puisse se faire, c’est une pause pleine de sens.

Et si broder une balle Temari ou tailler un bonsaï ne guérit pas tout… ça peut aider à traverser. Un point après l’autre. Une pousse après l’autre. Un pas après l’autre.

3. Se relever ... ensemble

Dans Nanakorobi Yaoki, il y a un mot silencieux, mais essentiel : ensemble.

Se relever, oui — mais pas toujours seul. Il y a des jours où notre propre force ne suffit pas. Et c’est normal. Ce n’est pas un échec. Ce n’est pas une faiblesse. C’est profondément humain.

C’est là que l’entourage devient précieux. Une main tendue. Une oreille attentive. Une phrase qui dit : “Je comprends.” Ou même un simple regard qui dit : “Je suis là.” Parfois, il ne faut pas grand-chose pour inspirer un mouvement, une reprise, un petit pas en avant. Et parfois, c’est nous qui avons ce rôle-là à jouer.

Alors, osons en parler. Osons dire quand ça ne va pas. Et écoutons quand quelqu’un nous confie ses chutes. Car on n’a pas besoin d’avoir toutes les réponses pour soutenir. Juste d’être là, avec bienveillance. L'inspiration ne naît pas toujours de grandes réussites, mais souvent de petites reprises pleines de courage.

Et si on intégrait Nanakorobi Yaoki dans notre quotidien, pas comme une devise héroïque, mais comme une pratique douce et concrète ?

Commencez par 10 minutes par jour. Dix minutes pour créer quelque chose — n’importe quoi. Un dessin maladroit, un fil brodé de travers, une ligne de journal intime, une pousse qu’on arrose, un gâteau fait maison. Ce n’est pas le résultat qui compte, c’est l’acte. La régularité. L’intention. La patience.

Et non, la patience n’est pas une faiblesse. Elle est la force tranquille qui permet aux choses de prendre racine. Elle est cette voix intérieure qui dit : “Je ne suis pas encore arrivé(e), mais j’avance.” Même lentement. Même imparfaitement.

Peut-être que vous êtes dans une période un peu floue. Peut-être que vous pensez à quelqu’un qui vit quelque chose de difficile. Dans tous les cas, retenez ceci : se relever, ce n’est pas recommencer à zéro. C’est continuer, avec un peu plus de sagesse, de tendresse, et parfois de créativité.

Et si offrir un petit hobby — comme une boîte de bonsaï, de temari ou même cet article — pouvait être une manière discrète mais lumineuse de dire à quelqu’un : “Je crois en toi. Je suis là.” ? Ce n’est pas grand-chose, mais ça peut tout changer.

Parce qu’au fond, ce n’est pas l’art qui soigne. C’est le fait de s’autoriser à créer, à essayer, à échouer parfois… mais toujours à recommencer.

Tomber sept fois. Se relever huit.

Et, qui sait, inspirer au passage quelqu’un à faire de même. 🌱

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