Et si votre ikigai commençait en vacances ?

Et si votre ikigai commençait en vacances ?

On attend les vacances comme on attend la fin d’un mauvais rendez-vous Tinder : avec impatience, espoir… et une légère envie de fuir. Et soyons honnêtes : après onze mois à courir dans tous les sens, rêver d’un hamac, d’un Spritz et d’un “ne rien faire” est parfaitement légitime.

Mais voilà : vivre pour les vacances, ce n’est pas exactement ce qu’on appellerait un plan de vie épanouissant.

L’ikigai — cette jolie philosophie japonaise dont on aime parler chez Ikigai Box — nous propose une autre piste. Une vie où chaque jour (oui, même les lundis) a un petit goût de sens, de plaisir, d’utilité. Une vie où l’on ne compte pas les jours avant de “s’évader”, parce qu’on n’a rien à fuir.

Et pourtant… parfois, c’est justement pendant les vacances que tout commence.

1 | Ce que l’ikigai n’est pas : le trip boulot-métro-plage

Non, l’ikigai ce n’est pas “bosser comme un forçat 50 semaines par an pour pouvoir faire un trek au Pérou avec 400 photos de lama à la clé.”

C’est un peu comme si on disait que le bonheur, c’était le dessert : on mange des brocolis tout le reste de l’année juste pour une cuillère de tiramisu.

On a tous connu ce moment où on dit, le cœur serré, à ses collègues : “Plus que 7 dodos et je suis en vacances.” Signe clair que les 358 autres jours ne nous inspirent pas trop.

Mais l’ikigai n’est pas une bouée de sauvetage, ni un parachute émotionnel. C’est plutôt un fil rouge, un petit quelque chose qui rend la routine… moins routinière. Qui nous motive même le mardi matin, quand il pleut, que la machine à café est en panne et que la STM a décidé de faire une grève.

Alors non, “vivre pour les vacances”, ce n’est pas de l’ikigai.

Mais… et si c’était là, entre deux siestes, que votre ikigai vous faisait un petit coucou ?

2 | Ce que les vacances peuvent révéler (spoiler : beaucoup)

Il y a un phénomène étrange qui se produit dès qu’on décroche de la routine : notre cerveau recommence à penser par lui-même.

On se met à faire des choses “gratuites” :

  • cuisiner avec de la musique (et non pour “nourrir les enfants en 15 minutes top chrono”),
  • parler avec les voisins sans prier intérieurement qu’ils abrègent,
  • bricoler un meuble ou broder une temari juste “pour voir ce que ça donne”,
  • s’étirer le matin parce que ça fait du bien… et pas parce que le physio nous l’a ordonné.

C’est là que la magie opère. Quand on sort du faire pour faire et qu’on commence à goûter au faire pour être. Être bien, être soi, être curieux.

Un hobby testé en vacances peut parfois devenir une passion. Un moment de silence peut réveiller une envie enfouie. Un rire autour d’un feu de camp peut nous rappeler ce qui compte vraiment.

Ce n’est pas un hasard si certaines personnes ont trouvé leur vocation entre deux randonnées ou pendant un stage de poterie sur la Côte-Nord.

3 | 5 petits indices que votre ikigai se cache dans vos vacance

💡Vous pensiez juste passer du bon temps ? Et si vos vacances venaient de vous souffler un indice sur votre ikigai ? Voici quelques signaux discrets que votre joie passagère mérite peut-être un peu plus d’attention :

1. Vous perdez la notion du temps en faisant une activité “inutile”

Vous avez passé deux heures à empiler des galets, dessiner des coquillages ou broder un motif... sans même regarder votre montre ? Bingo. Ce moment hors du temps, où vous êtes absorbé, c’est un des marqueurs du fameux flow… et peut-être une piste pour votre ikigai. Apprenez-en plus sur l'ikigai dans cet article.

2. Vous vous êtes surpris à dire “J’aimerais faire ça plus souvent”

C’est sorti tout seul, devant un plat mijoté, une balade au lever du soleil ou une session de peinture sur coquillage avec les enfants. Cette petite phrase est souvent plus révélatrice que 12 mois de to-do lists.

3. Vous avez ressenti de la fierté (et pas juste parce que la pâte à pizza a bien levé)

Un vrai sentiment d’accomplissement, même minuscule, est un signal fort. Peut-être que ce n’est pas la pâte, mais le fait de créer, d'accomplir un exploit sportif, de transmettre ou d’offrir un bon moment autour de vous qui vous a touché.

4. Vous avez eu une conversation sincère et ça vous a fait un bien fou

Que ce soit avec un inconnu à l’auberge ou votre ado soudain loquace, ces échanges vrais réveillent notre besoin de connexion. Si vous ressentez ça fort, votre ikigai se trouve peut-être dans le lien aux autres.

5. Vous avez arrêté de vouloir être “utile” 5 minutes… et c’était magique

Et si c’était ça, votre super-pouvoir ? Être, juste être. Pas pour performer, ni plaire, ni prouver. C’est souvent dans ce relâchement que naissent les envies profondes, les élans sincères — ceux qui construisent un ikigai solide.

4| Comment prolonger son ikigai au retour (sans partir vivre dans une yourte)

Les vacances finissent, c’est un fait. Le train-train revient. Mais votre ikigai, lui, peut rester.

Voici quelques idées simples pour éviter l’effet boomerang du “boulot-métro-déprime” :

✅ Identifiez ce qui vous a fait du bien. Était-ce le temps libre ? Le contact avec la nature ? Le fait de ne pas regarder l’heure ? Il y a sûrement un petit trésor à ramener de vos vacances (et ce n’est pas la bouteille de rhum arrangé).

✅ Ritualisez un petit moment ikigai dans votre semaine. Pas besoin de révolutionner votre vie. Commencez par 15 minutes où vous faites quelque chose juste pour vous, comme observer une jeune pousse de bonsaï ou écrire sans but.

✅ Trouvez une activité qui fait le pont. Vous avez adoré cuisiner en vacances ? Gardez ce plaisir le samedi. Vous avez découvert la broderie temari ? Intégrez-la à vos soirées. Vous aimiez flâner dehors ? Faites-en une habitude, même cinq minutes.

✅ Rappelez-vous que l’ikigai, c’est un chemin. Il se construit petit à petit, pas à coups de “résolutions de rentrée”. Soyez curieux, bienveillant avec vous-même, et amusez-vous.

Chez Ikigai Box, on croit fermement que l’ikigai se construit au quotidien… mais on avoue que les vacances, ça aide beaucoup à le retrouver ! En août, nous aussi on prend une petite pause. L’occasion de ralentir, de savourer l’instant, de faire germer quelques nouvelles idées — et pourquoi pas de tester un hobby qui pourrait tout changer.

C’est peut-être en prenant le temps de broder sans pression, d’arroser une jeune pousse, ou de créer avec ses mains que vous mettrez le doigt sur un petit bonheur à cultiver toute l’année.

Alors, si vous avez aimé découvrir une activité cet été, ou si vous voulez prolonger cette sensation douce de liberté en septembre, pensez à (vous) offrir une box créative à la rentrée.

🎁 Les vacances finissent, mais votre ikigai, lui, ne fait que commencer.

👉 Découvrez nos box pour continuer à explorer, créer et respirer, même après les vacances.

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