C’est bientôt les JO! C’est bientôt les JO! Et avant Paris c’était où les derniers Jeux ? À Tokyo bien sûr! Et on s’en souvient… pour de nombreuses raisons.
Organiser les Jeux olympiques en plein milieu d'une pandémie mondiale, c'était un peu comme essayer de faire du saut à la perche avec du gel hydroalcoolique sur les mains. Mais grâce à une détermination à toute épreuve, des mesures sanitaires draconiennes et une pincée de miracle japonais, Tokyo a accueilli les athlètes du monde entier pour célébrer l'esprit du sport car impossible n’est pas… Japonais.
Les Jeux Olympiques de Tokyo
On s’en souvient pour sa date…
Ah, les Jeux olympiques de Tokyo, ces fameux JO de 2020… pardon, 2021 ! C’est sans doute l'un des souvenirs les plus marquants : le report historique d'un an en raison de cette pandémie mondiale qui a chamboulé notre quotidien, le Covid-19. Pour la première fois dans l'histoire moderne des Jeux, l'événement a été repoussé d'une année entière. On se rappellera longtemps cette situation inédite où athlètes, organisateurs et spectateurs ont dû s'adapter à une nouvelle réalité.
Une annulation puis report historique car ce n’était pas arrivé à moins de guerres mondiales tout simplement... en 1916, 1940 et 1944.
Le report des Jeux de Tokyo 2020 à 2021 a été une décision sans précédent, prise pour la sécurité des athlètes et des spectateurs. Les préparatifs, déjà bien avancés, ont dû être mis en pause, et le monde entier a retenu son souffle en attendant de voir si ce rêve olympique pourrait finalement devenir réalité. Et c'est ainsi que, malgré les stades vides et les mesures sanitaires strictes, les Jeux de Tokyo 2021 ont prouvé que l'esprit olympique peut surmonter même les plus grands défis.
On s’en souvient pour ces stades vides…
On s'en souvient pour l'ambiance unique...
Les Jeux olympiques de Tokyo 2021, ou comment remplir des stades flambant neufs... de vide ! Ces arènes majestueuses, construites à coups de milliards de yens et de sueur, étaient prêtes à accueillir des hordes de supporters en délire. Mais non, la pandémie a décidé de jouer les trouble-fête, et les gradins sont restés aussi vides qu'un frigo un jour de déménagement.
Imaginez les athlètes entrant sur le terrain, prêts à donner le meilleur d'eux-mêmes, seulement pour être accueillis par le grand vide et le silence. Les encouragements habituellement assourdissants ? Remplacés par des applaudissements enregistrés. Les chants de supporters ? Silence radio. Même les moments de gloire, ces instants où un athlète remporte une médaille, étaient vécus dans une ambiance aussi animée qu'une bibliothèque un dimanche matin.
Stade vide durant une épreuve d'athlétisme des JO de Tokyo
Et parlons un peu des infrastructures. Le stade national de Tokyo, bijou d'architecture moderne, devait résonner des cris de joie et des ovations tonitruantes. À la place, il a offert aux caméras des plans panoramiques... de sièges vides. On a dépensé des fortunes pour construire des installations ultramodernes qui, finalement, n'ont été admirées que par quelques officiels.
Mais ne vous inquiétez pas, les athlètes ne se sont pas laissés abattre par ce désert de spectateurs. Ils ont puisé dans leur propre énergie pour se surpasser, prouvant que même sans public, le spectacle pouvait continuer. Les familles et les amis, eux, ont applaudi devant leurs écrans, transformant leurs salons en tribunes improvisées, avec le bonus de ne pas avoir à faire la queue pour les toilettes.
On s'en souvient pour sa mascotte futuriste : Miraitowa
Parlons maintenant de Miraitowa, la mascotte des Jeux olympiques de Tokyo 2021, qui a su apporter une touche de mignonnerie et de high-tech à l'événement.
Miraitowa, dont le nom est un mélange des mots japonais "mirai" (futur) et "towa" (éternité), symbolise l'espoir et l'avenir brillant qui attendent le monde après cette période tumultueuse. Avec son design futuriste et son visage souriant, Miraitowa a conquis les cœurs des petits et des grands.
Mascotte Miraitowa
Miraitowa n'est pas n'importe quelle mascotte. Doté de super-pouvoirs, il peut se téléporter à volonté, une capacité qu'on aurait tous aimé avoir pour éviter les files d'attente au supermarché pendant la pandémie. Ce personnage a été conçu pour représenter la technologie de pointe du Japon, tout en restant fidèle aux valeurs traditionnelles et à l'hospitalité légendaire du pays.
La mascotte, avec son look aux yeux grands et brillants, ornée de motifs en damier bleu et blanc inspirés de la culture japonaise, a été omniprésente pendant les Jeux. Des peluches aux affiches, en passant par les gadgets et les goodies, Miraitowa a été partout, ajoutant une dose de charme et de positivité dans un contexte de compétition intense.
On s'en souvient pour son bilan financier… salé !
Ah, les finances des Jeux olympiques de Tokyo 2021, un sujet qui ferait lever un sourcil même au plus zen des moines bouddhistes. Initialement, les organisateurs avaient prévu un budget d'environ 7,3 milliards de dollars, mais à la fin, la facture a explosé pour atteindre près de 15,4 milliards de dollars, selon les estimations officielles. Et si certains pensent que c'est une broutille, sachez que d'autres analyses indépendantes estiment le coût total à plus de 25 milliards de dollars. Une petite différence de perspective, dirons-nous.
L'augmentation des coûts est due à plusieurs facteurs, parmi lesquels le report des Jeux d'une année, les mesures sanitaires strictes mises en place pour prévenir la propagation du Covid-19, et les infrastructures additionnelles nécessaires pour assurer la sécurité de tous. Sans oublier les stades vides qui, bien que dramatiquement silencieux, ont aussi fait un trou dans les recettes escomptées. Les recettes de billetterie, par exemple, prévues pour atteindre environ 800 millions de dollars, se sont évaporées, laissant un grand vide, un peu comme les gradins eux-mêmes.
Mais ce n'est pas tout. Les sponsors, bien que généreux, ont également ressenti les effets de la pandémie. Certaines entreprises ont réduit leurs investissements, d'autres ont dû annuler des événements promotionnels coûteux. Heureusement, les droits de diffusion télévisée ont permis de récupérer une partie des coûts, mais pas assez pour équilibrer les comptes.
Et alors, qu'en est-il de ce gouffre financier ? Eh bien, le gouvernement japonais et le comité d'organisation ont dû mettre la main à la poche pour combler les déficits, un peu comme un parent qui doit payer les réparations après une fête d'anniversaire un peu trop animée. Mais tout n'est pas si sombre ! Les infrastructures construites, telles que le village olympique et les nouvelles installations sportives, constituent un investissement à long terme pour la ville de Tokyo, qui espère en tirer des bénéfices pour les années à venir.
Les Performances des JO 2021
On s'en souvient pour ses performances phares
Les Jeux olympiques de Tokyo 2021 nous ont offert des performances sportives époustouflantes, avec des athlètes qui ont repoussé les limites de l'excellence humaine, même sans la clameur habituelle des foules pour les soutenir. Parmi les moments les plus mémorables, certains exploits resteront gravés dans les annales de l'histoire olympique.
Commençons par Marcell Jacobs, le sprinteur italien qui rompt avec la domination jamaïcaine pour montrer au monde entier que l’Europe a aussi sa carte à jouer dans cette discipline.
Marcell Jacobs
Ensuite, il y a Caeleb Dressel, le nageur américain qui a dominé les bassins avec cinq médailles d'or, établissant deux records olympiques et deux records du monde. Ses performances ont été une véritable démonstration de puissance pour un pays qui a déjà connu la domination de Michael Phelps.
En natation toujours, Emma McKeon, la nageuse australienne, a ébloui le monde en remportant sept médailles, dont quatre en or, et trois en bronze, égalant ainsi le record du plus grand nombre de médailles gagnées par une femme en une seule édition des Jeux. Ses exploits dans le bassin ont été une véritable démonstration de polyvalence et de détermination.
En endurance, Eliud Kipchoge, le marathonien kenyan, a défendu son titre olympique avec brio, prouvant une fois de plus qu'il est l'un des plus grands marathoniens de tous les temps. Sa course a été une masterclass de stratégie et d'endurance, inspirant les coureurs du monde entier.
Pour les sports collectifs, comment ne pas se souvenir de la finale de Basketball Masculin entre les USA et la valeureuse équipe de France qui se qualifie pour la finale sur un contre exceptionnelle de Nicolas Batum.
Enfin, n'oublions pas Karsten Warholm, le Norvégien qui a pulvérisé le record du monde du 400 mètres haies, franchissant la ligne d'arrivée en 45,94 secondes. Ce temps incroyable a non seulement remporté l'or, mais a également redéfini les limites de ce que l'on pensait possible dans cette discipline.
On s'en souvient pour les médailles japonaises
Les Jeux olympiques de Tokyo 2021 ont été un véritable festival de médailles pour le pays hôte. Le Japon a brillé de mille feux, enregistrant sa meilleure performance de tous les temps aux Jeux olympiques. Avec un total de 58 médailles, dont 27 en or, 14 en argent et 17 en bronze, les athlètes japonais ont prouvé qu'ils étaient prêts à exceller sur leur propre sol.
Parmi les moments les plus mémorables, on trouve les performances éblouissantes en judo, un sport où le Japon a une longue tradition de domination. Shohei Ono a défendu son titre en remportant l'or dans la catégorie des moins de 73 kg, tandis que Uta Abe et son frère Hifumi Abe ont chacun décroché l'or dans leurs catégories respectives, ajoutant une touche familiale à l'exploit olympique.
Le skateboard, faisant ses débuts aux Jeux olympiques, a également été une mine d'or pour le Japon. Momiji Nishiya, à seulement 13 ans, a remporté l'or en skateboard street, tandis que Yuto Horigome a décroché la médaille d'or dans la même discipline chez les hommes. Ces jeunes prodiges ont non seulement ramené des médailles, mais ont également capturé l'imagination du monde entier.
En natation, Yui Ohashi a dominé les épreuves de nage individuelle, remportant l'or dans le 200 m et le 400 m quatre nages, devenant ainsi une figure emblématique des Jeux pour le Japon. Ses performances dans le bassin ont été saluées pour leur puissance et leur technique impeccable.
Le Japon a également excellé en gymnastique, où Daiki Hashimoto a succédé à Kohei Uchimura en tant que nouveau roi des agrès, remportant l'or au concours général individuel et à la barre fixe. Sa performance a été un témoignage de la profondeur du talent japonais dans ce sport exigeant.
Dans le domaine des arts martiaux, le karaté, qui faisait ses débuts olympiques à Tokyo, a vu Ryo Kiyuna triompher dans la catégorie des kata, offrant au Japon une autre médaille d'or emblématique.
Et pour 2024, les nippons ont une chance ?
Il semblerait que la cuvée de médaille soit moins bonne pour les JO de Paris avec une génération d’athlète vieillissante. Toutefois on peut toujours compter sur certaines stars bien installées.
Ce serait dans le judo que les compétiteurs nippons devraient briller le plus, notamment grâce à Abe Hifumi et sa sœur Uta dans leur catégorie respective, 66 kg et 52 kg. Niizoe Saki a ses chances de ramener la récompense ultime dans la catégorie des 70 kg femme,
Pour le breakdance, qui deviendra la toute nouvelle discipline olympique, le Japon fait office de favori avec notamment Yuasa Ami.
En gymnastique également, Hashimoto Daiki est pressenti pour obtenir l’or pour la deuxième olympiade consécutive au concours général individuel et à la barre fixe.
On vous donne rendez-vous le 26 juillet pour voir tout ça!